Après avoir fait un focus sur les profils des podcasteur·ices du top 100 Acast France dans le dernier baromètre du podcast natif, la plus importante plateforme de podcasts indépendants au monde, a présenté hier soir lors de la cérémonie d’ouverture du Printemps du Podcast, une édition spéciale de son baromètre pour mieux comprendre le profil des indépendant·es (sur la base du top 100 Acast France des indépendant·es).

Qui sont ces étoiles montantes du podcast natif ?

On voit émerger la catégorie des indépendant·es qui sont de plus en plus nombreux à s’y mettre et à faire grandir ce média vers de nouvelles sphères. Mais qui sont-iels ?

Les créatrices indépendantes du réseau de créateurs Acast France sont plus de 54% à prendre le micro pour se faire entendre contre 43% chez les hommes et 3% des podcasts sont mixtes (avec des femmes et hommes comme hôtes).

Les indépendantes sont 84% des 26-39 ans à prendre la parole contre 77,5% si l’on compare au top 100 Acast France. Fait intéressant, les podcasteurs indépendants de 40-55 ans ne représentent que 29,5% des voix alors qu’ils sont quasi la moitié dans le top 100 Acast France. Cela s’explique notamment parce que les podcasteurs de cette tranche d’âge sont majoritairement intégrés à la catégorie groupes de média.

Quant aux thèmes, on observe que les créatrices indépendantes sont plus largement portées sur les sujets liés à la santé(100%), société (82%) et  lifestyle (75%). Les news et politique ainsi que la culture générale sont également des thématiques qu'elles traitent davantage que les hommes du top 100 Acast France. En effet, les créatrices indépendantes sont nombreuses à oser parler de politique au féminin, de féminisme. En revanche, les podcasts liés au business, au divertissement, aux sports et à la technologie sont, quant à eux, des sujets majoritairement couverts par les indépendants.

Enfin, concernant la monétisation et les campagnes de sponsoring, la tendance est inversée. Alors que ce sont les femmes du top 100 Acast France qui représentent le plus les campagnes de sponsoring 59% versus 42%, chez les indépendant·es, ce sont au contraire, les hommes à 58% (vs 41%).